Studio legale Avvocato Vieri Adriani
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26. Bref résumé du cas du Monstre de Florence
1. Prémisse
Les crimes du Monstre de Florence sont l’œuvre d’un maniaque ou de plusieurs maniaques, ce n’est pas certain, responsable/ responsables du meurtre de huit couples de fiancés dans la province de Florence entre 1968 et 1985.
Pour la simplicité d’expression on utilise la diction “Monstre de Florence”, même si les auteurs pourraient avoir été plus d’un et, en outre, on la simplifie avec l’acronyme MdF.
Ces délits sont encore aujourd’hui un véritable mystère parce que, malgré les condamnations devenues définitives en l’an 2000 de deux responsables désignés (Mario Vanni et Giancarlo Lotti), l’impression la plus commune, à l’intérieur et en dehors du monde judiciaire, c’est qu’on ne sait pas encore qui a bien pu les commettre.
Chaque double meurtre présente des caractéristiques qui varient d’un épisode à l’autre, tandis que le seul composant commun à tous les faits délictueux est l’arme à feu qui a en fait entraîné la mort des victimes, probablement un pistolet Beretta Long Rifle calibre 22 qui tire des balles Winchester série H. En fait, même sur cet élément il y a des divergences. Certains ont même émis l’hypothèse que deux modèles différents de Beretta calibre 22 ont été utilisés : dans les premiers meurtres, un modèle 70 avec chargeur à huit coups ; dans les suivants, un modèle 73 ou 74 avec chargeur à dix coups. D’autres affirment que le chargeur à dix coups pouvait également être utilisé sur le pistolet initialement conçu pour en recevoir un seul huit.
Les huit doubles homicides sont accompagnés de mutilations de plus en plus invasives et, dans certains cas, de l’ablation d’un sein et des organes génitaux de la victime féminine. Voici la chronologie:
– 1. mercredi 21 août 1968 : meurtre d’Antonio Lo Bianco et de Barbara Locci, amants, tués à Lastra a Signa (localité Castelletti);
– 2. samedi 14 septembre 1974 : meurtre de Pasquale Gentilcore et Stefania Pettini, fiancés, tués à Rabatta, mairie de Borgo San Lorenzo (Mugello);
– 3. samedi 6 juin 1981 : meurtre de Giovanni Foggi et Carmela De Nuccio, fiancés, tués dans un sentier entre les champs à Mosciano di Scandicci, près du torrent Vingone;
– 4. jeudi 22 octobre 1981 : meurtre de Stefano Baldi et Susanna Cambi, fiancés, tués à Travalle, dans la mairie de Calenzano, près du torrent La Marina;
– 5. samedi 19 juin 1982 : meurtres de Paolo Mainardi et Antonella Migliorini, fiancés, tués dans la localité de Baccaiano, mairie de Montespertoli;
– 6. vendredi 9 septembre 1983 : meurtre d’Uwe Rush et de Horst Meyer, amis, tués sur un emplacement herbeux à Giogoli, mairie de Scandicci;
– 7. dimanche 29 juillet 1984 :meurtre de Claudio Stefanacci et Pia Rontini, fiancés, tués à Boschetta, mairie de Vicchio del Mugello;
– entre le vendredi 6 et le dimanche 8 septembre 1985 : meurtre de Jean-Michel Kraveichvili et Nadine Giselle Mauriot, cohabitants, tués dans une zone boisée (Scopeti) près de la route de San Casciano; le 10 septembre suivant, des parties du corps mutilé de la victime féminine sont envoyées, comme un geste de défi, par courrier sous enveloppe fermée à un magistrat femme du Parquet de Florence qui auparavant a joué un rôle actif dans les enquêtes
2. Pietro Pacciani
L’enquête part de l’hypothèse que les crimes sont commis par un seul assassin, puis aboutit à la thèse de l’implication de plusieurs personnes. Le facteur commun est Pietro Pacciani. Pendant plusieurs années, les enquêteurs florentins sont convaincus que le MdF est lui, un paysan déjà condamné à la prison pour un meurtre en 1951. Condamné en première instance pour sept des huit doubles meurtres en 1994, puis acquitté en appel en 1996, puis de nouveau soumis à un jugement d’appel à la suite de l’annulation de la sentence d’acquittement par la Cour de cassation (décembre 1996), il meurt (février 1998) avant qu’il ne puisse être rejugé.
Après la condamnation de Pacciani au premier degré, longtemps considéré comme un tueur solitaire, les enquêteurs développent une deuxième enquête, qui conduirait à penser qu’il n’était qu’un des membres d’un groupe d’assassins et de voyeurs, les soi-disant « compagnons de collation ».
En revenant sur la figure de Pacciani, dès le début, il immédiatement incarné la figure du monstre parfait. En 1951, Pacciani, âgé de 26 ans, découvre sa petite amie, Miranda Bugli, une jeune fille de 17 ans, qui flirte dans les bois de Vicchio avec un représentant de commerce, un certain Severino Bonini. Il les observe un moment puis, au moment où Miranda se découvre le sein gauche dans un acte de luxure, en proie à un raptus, il se jette sur l’homme, le tue avec dix-neuf coups de couteau et se joint charnellement à la Bugli, à côté du cadavre. Arrêté par les Carabiniers, il est condamné à dix-huit ans de prison et est libéré en 1964.
Pacciani retourne à Vicchio et fait plusieurs travaux, surtout comme cordonnier et ouvrier, même si sa véritable passion est de travailler la terre. Entre-temps, il rencontre une fille qui a un déficit mental et, après l’avoir fréquentée pendant un certain temps, il finit par l’épouser et eut avec elle deux filles. En 1969, il s’installe d’abord à La Rufina, puis à Montefiridolfi, près de San Casciano puis ensuite à Mercatale, qui sera la dernière résidence jusqu’au jour du décès. En 1987, il est de nouveau arrêté et condamné à quatre ans et trois mois d’emprisonnement pour violence charnelle continuelle à l’égard de ses filles. Pacciani est un homme violent, un paysan ignorant, une figure méprisable sans aucun sens moral et il est donc parfait pour interpréter le rôle du coupable par excellence. Il a le surnom de “Vampa” parce qu’il est toujours rouge dans le visage, mais aussi pour les colères soudaines qui empiètent souvent dans la violence physique et verbale.
En 1989, son nom se détache dans l’ensemble des dossiers qui recueillent les noms des détenus en Toscane pendant les périodes où le MDF n’a pas frappé et en liberté quand il a agi, plus ceux des sujets ayant des antécédents pour des délits sexuels. L’examen de son histoire de vie par le Commissaire Perugini, chef de la S.A.M (l’unité de police spécialement conçue pour étudier et identifier le meurtrier des couples) accroît les soupçons des enquêteurs et fait converger les enquêtes sur lui.
Pietro Pacciani entre officiellement dans l’enquête sur les crimes du MDF le 29 octobre 1991, quand il reçoit l’avis de garantie pour sept des huit doubles meurtres (le premier, celui de 1968, est exclu).
Le 15 janvier 1994, il est inculpé pour les huit meurtres. Un des indices les plus lourds contre le paysan de Mercatale est acquis par la police judiciaire lors de la maxi-perquisition qui commence le 27 avril et se termine le 10 mai 1992. Dans un pieu de ciment dans le jardin de Pacciani, il y a une cartouche pas explosée de 22 Winchester avec un H sur le fond : l’examen de la Scientifique montre que la cartouche « porte des marques similaires à celles produites sur les douilles trouvées sur les lieux des doubles meurtres ». Le jugement de premier degré arrive le 1er novembre 1994 et est un verdict de culpabilité pour sept doubles homicides, mais d’absolution pour celui de 1968. Ce sera l’un des points faibles qui sera exploité dans le procès d’appel : Pietro Pacciani, comment à- t-il pu entrer en possession du Beretta 22 bien qu’il n’ait aucun lien évident avec les membres du clan sarde, jugés responsables du premier meurtre ?
En appel, Pacciani est acquitté de l’accusation d’être le MDF. Le Parquet général qui obtient l’annulation de l’absolution fait appel, mais il meurt (pour certains, il est assassiné) avant que le nouveau jugement ne soit tenu.
3. Le clan des Sardes
Le premier double meurtre, celui de 1968, était censé avoir été commis par le mari de la victime, Stefano Mele, qui avait avoué avoir tué sa femme, Barbara Locci, surprise avec son amant, Antonio Lo Bianco, mais avait ensuite rétracté, accusant certains amants de la femme, tous d’origine sarde ; par la suite, il avait à nouveau changé de version en prenant la responsabilité. Bien que l’arme utilisée n’ait pas été retrouvée, Stefano Mele a été condamné. En 1982, alors qu’on était encore convaincu que le premier double délit de la série était celui du 14 septembre 1974, le lien avec le crime de 1968 est apparu. Un signalement anonyme ou le souvenir perspicace d’un Carabinier, on ne sait bien pas laquelle des deux hypothèses, a conduit les enquêteurs à vérifier auprès du Tribunal de Pérouse, les douilles de ce meurtre. En effet, les douilles, encore jointes à l’expertise balistique de l’époque, résultent, sur la base des analyses, du même type que celles utilisées par le MDF et on a donc déduit que l’arme utilisée en 1974 était la même qui a causé les meurtres de 1968. Grâce à cette découverte, les enquêtes se tournèrent vers des personnes liées à l’environnement des Sardes qui s’étaient installés ou vivaient en Toscane. D’où le nom de cette enquête, dite « piste sarde ». Le premier double meurtre attribué au MDF aurait donc été celui de 1968, mûri dans le milieu des immigrés sardes en Toscane.
Les enquêtes s’orientent, en 1982, de nouveau sur Francesco Vinci, déjà mis en cause en 1968 par Stefano Mele. Vinci avait été l’amant de Barbara Locci et avait abandonné sa famille pour vivre avec elle. Les enquêteurs l’arrêtent, mais alors qu’il est en prison, il y a un nouveau double meurtre, celui de 1983, et il est apparemment déculpabilisé de cette accusation, bien qu’il ne soit relâché que l’année suivante. L’enquête sur la « piste sarde » se termine en 1989 avec l’acquittement en instruction de tous les suspects.
4. Les compagnons de collation: Pacciani, Vanni, Lotti
Peu de temps après la condamnation de Pacciani au premier degré, un nouveau chapitre de l’histoire avait déjà commencé en 1995, car Pacciani ne peut plus être accusé d’être un tueur en série solitaire, et est considéré comme l’un des « compagnons de collation ».
Cette piste d’investigation, en grande partie due à l’impulsion donnée par le nouveau chef de l’équipe Mobile, le Commissaire Michele Giuttari, se fonde sur quatre témoins clés que le Parquet de Florence cherche, sans y parvenir, à faire entendre à la veille du jugement du procès en appel contre Pacciani (qui, a-t-on dit, finit par être acquitté); les noms des témoins sont cachés derrière un nom de code constitué de lettres grecques : Fernando Pucci (Alfa), Giancarlo Lotti (Beta), Norberto Galli (Delta) et Gabriella Ghirebelles (Gamma).
Des interrogatoires répétés de Giancarlo Lotti il émerge sa bonne amitié avec Mario Vanni qui lui présente Pacciani vers la fin des années Soixante-dix à San Casciano : avec lui, il était allé, parfois, pour faire des goûters dans des tavernes ou des épiceries de la région et, en quelques occasions, il s’était amusé à boire et à discuter chez Pacciani lui-même. Avec le temps, Lotti admet progressivement sa coresponsabilité dans les meurtres commis en 1982, 1983, 1984 ; dans le meurtre de 1983, Lotti dit qu’il a même tiré dans le van des deux Allemands ; même si les juges le croient, ils n’en sont tout de même pas complètement persuadés. En ce qui concerne le meurtre du 22 octobre 1981 commis à Calenzano, Lotti réaffirme à plusieurs reprises son étrangeté. Cependant, il prétend avoir eu connaissance, par Pacciani et Vanni, que le crime a été commis par eux. Lotti avoue qu’il est resté impliqué dans ces tragiques événements parce qu’il a été soumis à un chantage et a été menacé par Vanni et surtout par Pacciani, dont il était le sous-fifre. Le motif du chantage était que Vanni et Pacciani avaient vu Lotti pendant une relation intime avec un homme. En ce qui concerne le mobile des doubles délits, Lotti dit que Vanni et Pacciani « aimaient tuer ». Selon les enquêteurs, les aveux de Giancarlo Lotti sont fiables.
Dans la dynamique des « compagnons de collation », les tâches étaient ainsi établies : Lotti signalait les couples aux autres, puis les harcelait et donc servait de guet, pour que les complices puissent agir sans être dérangés. Vanni et Pacciani étaient les exécuteurs matériels : Vanni tuait avec le couteau, Pacciani avec le pistolet. Il reste à savoir si les meurtres, compte tenu des mutilations effectuées sur les corps des jeunes filles, ont été exécutés sur ordre de quelqu’un d’intéressé par ces détails fétiches. À l’appui de cette hypothèse, il y aurait la situation financière anormale des « compagnons de collation », en particulier celle de Pietro Pacciani, en réalité très discutée et encore aujourd’hui non clarifiée. Lotti avait également signalé aux enquêteurs que Pacciani était en contact avec un médecin, qu’il avait vu une fois à San Casciano pendant qu’il parlait avec Vanni. C’était le docteur qui donnait de l’argent à Pacciani en échange des parties enlevées aux filles tuées. Les affirmations de Lotti sont également confirmées par Pucci, oligophrène (coefficient mental 0,50). Les investigations se poursuivent en identifiant certains éléments qui ouvrent la voie à l’hypothèse d’investigation de ladite « piste ésotérique ».
Les « compagnons de collation » sont tous morts au fil des années.
5. La « piste ésotérique » et Francesco Narducci
La nouvelle piste d’investigation relie Florence à Pérouse et commence avec le réexamen du décès d’un gastroentérologue de Foligno, Francesco Narducci, retrouvé mort le 13 octobre 1985 dans les eaux du lac Trasimène, donc juste un mois après le double meurtre des deux jeunes français. En premier lieu, la mort du médecin est classée comme simple noyade, conséquence d’un tragique accident ou d’une volonté suicidaire ; par la suite, nous prenons en considération l’hypothèse que Narducci a été assassiné parce qu’il faisait partie d’une secte ésotérique maçonnique qui aurait pu ordonner les meurtres des couples. Le tournant qui ouvre la nouvelle filière d’investigation a lieu en 2002. Pendant qu’ils enquêtent sur certains sujets qui pratiquent l’usure, les magistrats de Pérouse interceptent un appel téléphonique des usuriers qui menacent une victime avec ces mots : « Si tu ne payes pas, nous te ferons finir comme le fameux Prof. Narducci, le médecin du Trasimène ». Le Procureur Giuliano Mignini se méfie et rappelle que le seul médecin trouvé mort dans le Trasimène est Francesco Narducci, décédé en 1985, officiellement pour une noyade accidentelle. Le corps est exhumé pour une autopsie et il s’avère que :
– lors d’un premier examen superficiel, le cadavre de Narducci n’a pas les caractéristiques d’un mort par noyade ;
– l’autopsie montre que le cou est brisé et que «la mort est due à l’asphyxie par strangulation » ;
– en comparant le cadavre dans le cercueil aux photographies du cadavre repêché dans le lac, il s’avère que le corps de l’homme extrait des eaux mesure 172 cm, tandis que Narducci mesurait 180 cm.
Donc, Francesco Narducci a été tué et quelqu’un a pris la peine de remplacer les corps parce qu’il ne voulait pas que la vérité soit découverte. De nouveaux détails qui corroborent la conclusion que Narducci a été assassiné ressortent du témoignage de cinq personnes retrouvées par le Parquet de Pérouse, lesquelles affirment que le corps du médecin a été retrouvé le 9 octobre 1985, c’est-à-dire le lendemain de sa disparition, et non le 13 octobre, comme le montrent les rapports officiels. La dernière personne à avoir vu Narducci vivant est le gardien de la darse qui le décrit « pâle et bouleversé ». Pour le délit de dissimulation de corps, l’ancien préfet de police de Pérouse, le commandant des carabiniers, certains médecins, le père et le frère de Narducci deviennent personnes faisant l’objet d’enquêtes, et l’on cherche aussi à établir l’identité d’un mystérieux « homme politique national, qui a également occupé le poste de ministre », ce qui aurait empêché l’autopsie du cadavre repêché dans le lac en 1985.
Les enquêtes des magistrats supposent que Francesco Narducci était le gardien des pièces génitales et des mamelles enlevées aux victimes, conservées dans son appartement florentin. Un mois après le dernier meurtre officiel attribué au Monstre, celui du couple de citoyens français survenu entre le 6- 8 septembre 1985, des témoins racontent avoir vu le Dr Narducci quitter l’hôpital de Pérouse, où il travaillait, dans un état de clair bouleversement, juste après avoir reçu un appel. Même ces enquêtes ne mènent à rien. Narducci est mort et ne peut être accusé de rien. Les soupçons et les hypothèses du Dr. Mignini se heurtent aux décisions de l’Autorité Judiciaire qui absout à deux reprises en audience préliminaire tous les responsables présumés du complot, qui aurait été ourdi par la famille du médecin pour ne pas être impliquée dans un scandale et, notamment, soumis à des demandes importantes de dommages-intérêts.
6. La piste ésotérique et Francesco Calamandrei
Le premier nom comparé à celui de Narducci, en Toscane, est celui de Francesco Calamandrei, dans les années passées, propriétaire de l’une des deux pharmacies de San Casciano, et grand ami de Narducci qui, à plusieurs reprises, avait été invité chez lui. Calamandrei est accusé d’avoir commandité les crimes pour en tirer les fétiches. En décembre 2003, au cours de l’enquête menée contre lui, un nouveau rebondissement avait eu lieu qui avait fait remonter l’hypothèse du tueur en série solitaire. Les enquêteurs avaient en effet intercepté en prison des conversations de Mario Vanni, le seul survivant des « compagnons de collation », avec une connaissance en visite, selon lesquelles le tueur des couples serait Mario Robert Parker, un styliste de couleur né dans le New Jersey en 1954, d’un père américain et d’une mère italienne, et décédé du SIDA en 1996, déjà résident à Florence, vu à San Casciano, fréquentant la secte satanique et connu sous le surnom d’Ulysse. Parker connaissait certainement Francesco Narducci, mais aucune preuve n’a été trouvée sur son rôle éventuel dans les meurtres. Le 21 mai 2008, à l’issue d’un procès décidé sur la base des seules cartes, en renonçant aux témoins (« giudizio abbreviato »), Calamandrei, accusé d’être le commanditaire des crimes du MDF, est acquitté « parce que le fait n’existe pas ». Toujours dans la même année, est classé le dossier qui voyait Calamandrei sous enquête judiciaire avec le journaliste Mario Spezi, dans l’investigation sur la mort de Francesco Narducci. Francesco Calamandrei est mort le 1er mai 2012 à l’âge de 71 ans.
Au cours des années, d’autres professionnels ont fait l’objet d’enquêtes dans le domaine de la piste ésotérique mais, après de différentes vicissitudes judiciaires, en 2014, tous les accusés ont été définitivement acquittés et la mort de Francesco Narducci a été classée comme « probable meurtre par des inconnus ».
Florence, 14 Janvier 2021
Vieri Adriani
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